Oui, certes, être soi-même, savoir se mettre en valeur, être à l’écoute de l’autre, s’y intéresser, ne pas se décrotter le nez etc.
Mais si vous voulez mon avis, on accorde beaucoup trop d’importance à ce qui s’y dit et comment on s’y comporte. On essaie d’en faire un moment parfait de cui-cui et de rubans de soie alors que, par nature, un premier rendez-vous c’est supposé être bancal et maladroit…
Rester naturel au premier rendez-vous
Si les deux convives sont réellement intéressées l’une par l’autre, à moins d’un faux pas gigantesque (ah, pardon, je viens de tuer ta mère), je pense que ça n’est pas quelques maladresses qui empêchent l’amour de s’installer s’il faut qu’il s’installe.
Tout comme ça n’est pas quelques bons commentaires parfaitement placés qui le fait s’installer s’il n’a pas d’affaire là…
Voilà qui peut donc vous retirer un peu de pression. Un premier rendez-vous est d’abord et avant tout une question de chimie.
D’intérêt envers l’autre, de bien choisir les gens que l’on rencontre. Ensuite, certes, s’installe un jeu de séduction, de flirt, d’envie de plaire à l’autre qui n’est pas méchant et peut même être amusant.
Mais attention, gare à ne pas trop en mettre et à rester dans vos réelles cordes. N’allez pas vous vanter d’être champion d’escalade juste parce que l’autre en fait occasionnellement, vous aurez l’air malin avec votre casque et vos mousquetons une fois sur les pentes.
Acceptez que le premier rendez-vous puisse venir avec une certaine maladresse, une nervosité, un léger bégaiement et des mains moites. C’est normal et ça fait partie de la game. Ressortez de là avec une sérieuse envie de vous taper sur le front si vous le voulez et revoyez en boucle les quelques commentaires « pas rapport » que vous avez fait au cours de la soirée, mais ne soyez pas trop dur envers vous-même non plus.
Au jeu de l’amour, certes, on peut se blesser et même passer des quarts d’heure on ne peut plus inconfortables. Si ça vous arrive, racontez-le à vos amis, riez-en à la rigueur, mais sachez que ça ne fait pas de vous un mésadapté social pour autant. Tout le monde a peur du rejet, tout le monde préfère plaire que déplaire, tout le monde cherche l’amour et se compare à la version coolio laid back de l’être humain qu’il devrait être pour savoir plaire.
Un jour, quelqu’un que j’aime beaucoup m’a dit : « l’amour, c’est beau dans la gaucherie ». J’essaie donc depuis d’accepter la mienne. Et au fond, qui ne préfère pas un humain maladroit et sincère, qu’un tombeur qui place toutes les bonnes lignes, mais finit par avoir l’air nono sur une pente d’escalade…
Sur ce, bonne first date les amis.
Amusez-vous, c’est bien tout ce qui compte.
Léa la Love Coach.
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