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Galant or not galant ?

22_nouvelleTenir la porte, offrir des fleurs,… les bonnes manières font toujours craquer les femmes de nos jours… mais il faut savoir s’y prendre.

De nos jours, la galanterie donne matière à débat. Beaucoup de femmes apprécient les petits gestes galants d’un homme attentionné : un cadeau ingénieusement choisi, une attention délicate, un propos flatteur…

D’autres femmes estiment que la galanterie est une forme d’infantilisation, de sexisme déguisé en politesse. D’autres encore expriment une simple méfiance quant aux intentions des « galants » qui se servent des bonnes manières comme d’une ruse pour conquérir les femmes plus facilement.

Et les hommes, qu’en pensent-ils ? Il y a différentes façons d’exprimer le désir de plaire à une femme. La galanterie et la courtoisie font partie du jeu de l’amour. Evincer la galanterie du répertoire amoureux reviendrait à freiner beaucoup d’hommes, notamment les timides, dans leur démarche de séduction.

La galanterie doit se vivre spontanément comme une marque de respect envers autrui. Cette forme de politesse ne s’exprime t’elle pas au quotidien ? Qui n’a jamais aidé une femme à porter de lourds paquets ou même tenu la porte à une mère portant son enfant ?

Mais attention à la galanterie artificielle, l’intéressée… celle qui cache sous l’aspect de la courtoisie la domination de l’un sur l’autre. Que dire de ce triste « malentendu » du premier soir (je t’ai offert le souper, alors ma fille, ce soir, tu passes à la casserole !), ou de cet insidieux contrat tacite dans le couple (Je porte les valises, donc tu repasses mes chemises. CQFD !) ?

A l’heure de la parité, il est certain que la galanterie a ses limites. Sorti du cadre de la séduction, il reste notamment beaucoup de chemin à parcourir. Dans le monde du travail par exemple. Ok pour laisser passer la demoiselle dans l’ascenseur, mais quand il s’agit d’une promotion… un homme a beau être galant, mais il est peu probable qu’il dise : « Après vous, madame, je vous en prie » !

Alors, doit-on déplorer la disparition de la galanterie, s’en féliciter, ou simplement réinventer ses codes ? Peut-on condamner la galanterie lorsqu’elle est une politesse du cœur et non une arme de séduction ? Vous me direz… Encore faut-il arriver à faire la différence entre un homme spontanément galant et un dragueur invétéré ! Restons zen… « Le galant homme répare le mal fait par l’homme galant »*.

*Citation de Diane de Beausacq, dite Comtesse Diane. Ecrivaine française du XIXème siècle.

Pour nos conseils, RV sur notre site dans la rubrique Séduction

 

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